Ismaël Bako: "Les gens en ont marre de voir Ostende tout gagner"
Ismaël Bako explose et est persuadé de pouvoir renverser le BCO avec les Giants.
- Publié le 10-03-2019 à 10h38
Ismaël Bako explose et est persuadé de pouvoir renverser le BCO avec les Giants.
Révélation de la saison, Ismaël Bako a pleinement profité de la blessure de Moses Kingsley pour s’imposer comme une pièce maitresse sur l’échiquier de Roel Moors. Auteur de la meilleure saison de sa carrière, le pivot des Giants est convaincu que les Anversois peuvent mettre fin à l’hégémonie ostendaise en Belgique, à commencer ce dimanche en finale de la Coupe de Belgique. "On a une revanche à prendre car la défaite de 40 points à la maison en championnat ne passe toujours pas, se souvient Ismaël Bako. On veut prouver qu’on est capable de battre Ostende et je pense aussi que les gens en ont marre de les voir tout gagner."
Et pour y arriver, le longiligne pivot a sa petite idée. "On a prouvé en battant Murcie et Jérusalem en CL qu’on était capable de rivaliser avec les meilleurs. Par contre, il ne faut pas qu’on joue avec le stress car ça ne nous réussit pas. Notre objectif, c’est de jouer dur et de prendre du plaisir. On n’est pas encore assez matures pour gérer facilement ce type de rencontre donc il faut qu’on se fasse plaisir et qu’on soit concentrés du début à la fin."
Élu meilleur espoir lorsqu’il évoluait à Louvain, Ismaël Bako entend remporter des titres collectifs avec les Giants mais aussi individuel. "J’entends certaines personnes dire que je pourrais être élu joueur belge de l’année. C’est vrai que j’y pense et que j’en serais fier. Mais c’est le collectif qui passe bien sûr avant tout."
Ce dimanche , c’est d’ailleurs en équipe que les Giants pourront renverser l’ogre ostendais en s’appuyant notamment sur son axe Lee-Bako qui fait des ravages. "Avec Paris, on s’entend très bien. Je suis quelqu’un qui aime les pick-and-roll et lui aime donner des assists. Aujourd’hui, je sais quand il va shooter et quand il va me lancer un alley-oop. C’est vraiment le meneur idéal pour moi." Est-ce que ce sera suffisant pour renverser les Côtiers ? Réponse dimanche après-midi…
"La NBA ? Oui, mais pas sur le banc"
Comme beaucoup, Ismaël Bako rêve de NBA… mais pas à n’importe quel prix ! “À choisir, je préférerais jouer dans un club du top en Europe plutôt que d’être en NBA juste pour dire que j’y suis et rester sur le banc. Ce qui m’importe, c’est de jouer à un bon niveau et d’avoir un rôle important dans une équipe comme c’est le cas à Anvers.” Les scouts NBA ont déjà eu l’occasion de se faire leurs avis sur le pivot des Lions. “Ils venaient déjà me voir à Louvain. Au début, c’était stressant mais maintenant je suis habitué. Je ne me focalise pas là-dessus. Je reste concentré sur l’équipe car c’est ça le plus important.”
Ismaël Bako arrive en fin de contrat et nul doute qu’il sera très sollicité cet été.
"Aucune rivalité avec Moses”
Si Ismaël Bako a pu exploser cette saison, c’est aussi à cause, ou grâce, à la blessure de Moses Kingsley. “Sans lui, j’étais le seul vrai pivot de l’équipe”, avoue-t-il. Et Roel Moors, son coach, lui a fait confiance pour reprendre le rôle de titulaire. “Il m’a fait confiance et, au final, tout le monde est gagnant. Le club, car il n’a pas dû dépenser trop d’argent, et moi, car j’ai pu progresser et prendre de l’expérience.”
Et en cas de retour de Kingsley, pas question de parler de concurrence. “Je ne suis pas le genre de joueur qui doit jouer 40 minutes. Je ferai ce qu’il faut pour que l’équipe gagne. Si Moses doit jouer, il jouera. Il n’y a pas de rivalité entre nous. C’est l’équipe avant tout.”